Edénia
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Edénia

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 la dernière action

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Eora

Eora


Nombre de messages : 16
Date d'inscription : 28/03/2008

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MessageSujet: la dernière action   la dernière action Icon_minitimeSam 5 Avr - 2:23

Eora se tenait en sa masure, en son fief. Mais celui-ci, elle le voyait, elle le sentait, n'avait jamais vraiment été le sien. Les gens étaient aimables, Elisabeth s'était montré accueuillante. Mais ils n'étaient pas de sa race, pas de ses pensées. Les femmes ne rentraient pas dans son idéal, dans son idéal combattif. Les idéaux sexistes de cette terre pouvaient être renversés mais elle ne s'en sentait plus le courage, vraiment. De plus, elle avait honte de se l'avouer, mais un homme lui manquait : le sien. Gontrand, le bon, le robuste Gontrand, celui qui avait accompagné Vivien pendant plusieurs mois chez les arabes et qui était resté de marbre malgré les horreurs vécues était au pays, l'attendant, ayant peur, peut-être, qu'elle ne se fit point une place dans ce monde éternellement masculin, en dépit d'Estreessa ou d'Océas. Estreessa ne faisait que fuir la misère et Océas prendre la relève. Elles étaient venues toutes les deux, comme ça, Océas s'accaparant la sueur d'un autre pour se faire un nom. Et peut-être que c'était cela qu'on pensait d'Eora. Elle avait pourtant sauvé Edenia, mais on s'en fichait. Tout le monde aurait été sous le joux des arabes si elle n'avait pas été là. Mais le monde edenien s'en moquait, du moins elle en avait l'impression. Et, cette fois encore, parce qu'il n'était pas dans les habitudes de voir quelqu'un du beau sexe combattre. Mais elle s'en moquait. Elle ne cherchait pas la gloire qui ne lui aurait été accordée que par les amazones.
Alors, pour toutes ces raisons, elle prit la décision de partir, de revenir, de retrouver ses amies et son amour.

Elle sortit de sa masure, prit un cheval et partit au galop. Mais, devant les portes, elle trouva Elisabeth.
"Eora, dit-elle d'une voix douce. Je sais que tu ne veux point combattre et que pourtant tu y es obligée. Je ne vais pas aller à l'encontre de tes pensées, ni par la force ni par les paroles. Je vais seulement te faire part de mes pensées.
Tu es une femme forte, confinée dans un petit village misérable, mais surtout exposé à la barbarie des hommes, qui ne pensent qu'à combattre pour une parcelle de pouvoir.
-C'était déjà ainsi en Amazonie. Mais les arbres nous protègent. Ici, non. Aucune poésie. Tout est or.
-Oui, mais celà est ainsi depuis la nuit des temps. Enfin, des temps d'edenia. Altar, le plus puissant seigneur qu'on ai vu sur cette terre aurait pu te le dire. Tout est régi par l'or.
-Mais point par le courage. J'en ai assez de me battre contre des principes qui ne devraient point exister. Je pars. C'est surement lâche de ma part, ainsi, je vais effectuer une action bonifique pour un être humain. Un être qui, comme moi, se révolte contre la diversité des seigneurs au lieu d'une unification de la terre edenienne. Il fera peut-être ce qu'il veut dans le sang. Mais il le fera. Adieu, chère Elisabeth de Vaganaught."

Et, contre toute attente, la belle amazone sauta de cheval et fondit dans les bras d'Elisabeth. Les deux femmes s'étreignaient dans une étreinte à les faire s'applatir.
Puis, l'amazone remonta à cheval et galopa, les portes étant ouvertes sur l'ordre d'Elisabeth.
L'amazon galopa le temps qu'il lui fallut sur sa jument. Puis, elle fut en vue de la geôle où était présent un homme, dont la folie ou les idéaux avaient été bafoués.
On la fit passer les défenses. Elle traversa la cour puis arriva aux geôles. Là, elle se fit ouvrir la porte.
La geôle était sombre, humide. Il n'y avait pour tout mobilier qu'une simple paillasse pourrie par le temps et l'humidité. Les barreaux ne laissaient passer qu'un infime faisceau de lumière. La pièce était si petite qu'Eora dû se courber pour circuler dans la petite pièce.
Un homme y était. Grand, robuste et pourtant il n'inspirait aucune crainte à Eora. En même temps, peu de choses lui inspiraient de la crainte.
Un silence s'installa. Enfin, Eora le rompit.
"Monsieur. Vous avez été inculpé pour assassinat. Vous serez forcément tué. Tué pour avoir tenté de tuer 3 personnes, alors que ces trois personnes ont fait massacrer des milliers de gens de leur temps.
-Effectivement, répondit l'assassin d'une voix rauque tant il s'était tu pendant ces jours de captivité. Je serai tué. Tué pour tenter de sauver ma patrie.
-Sauver ?
s'étona Eora
-Ne savez vous point la raison pour laquelle nous nous somme fait massacrer la nuit du 25 au 26 ? dit l'assassin d'une voix faible
-Si. Je le sais. L'Incomparable avait en vain essayé de réunir tous les seigneurs edeniens. Ils ont refusé cette union. Et ça leur a été fatal. Comme dans ce pays proche, boutté par l'anglais ou par des barbares à cause de leurs incessantes batailles, qui ruinaient leurs peuples et empêchaient les grandes offensives. L'Incomparable connaissait le danger des guéguerres entre seigneurs. Mais on ne l'a pas écouté. Névrosé,on aurait dit.
-Oui, c'était le bruit qui courrait. Mais, m'a t'on dit, vous avez été celle qui nous a sauvé. C'est drôle, vous parliez de ce pays proche. Il a été libéré par une femme, à ce qu'il parait. Qui entendait des voix. Comme moi."
ajouta le prisonnier, un mince sourire sur ses lèvres.
Eora était dégoutée. Cet homme lutait pour son pays. Et c'était son pays qui l'enfermait. Alors elle prit une décision. Toute l'action qui en suivit était extraordinaire.
Elle appela le geôlier pour se faire ouvrir. Lorsqu'il eû ouvert, elle l'assoma d'un coup de coude. Deux gardes étaient avec lui. Que pouvaient-ils faire contre elle ! Elle prit une hache et menaça de sectionner la carotide au geôlier. Les soldats, ne voulant point être tancés par leur seigneur au vu de la mort de l'homme reculèrent et les laissèrent passer. Elle continua à avancer, espérant que l'assassin aie comprit ce qu'il fallait faire : la suivre.
Elle arriva dans la cour. Les archers virent un homme dans les bras menaçants d'une femme. Mais il ne distinguèrent point le geôlier et Eora. Alors ils prirent la directive de tirer à vue, croyant que c'était un prisonnier qui s'évadait. Les flèches fusaient. Eora tint le geôlier quasiment au-dessus d'elle. Du sang fut versé : celui de l'homme aux clés.
Espérant que l'assassin soit toujours vivant et derrière elle, Eora couru vers la porte : son cheval, resté dans la cour, s'était prit des flèches perdues.
Les flèches atterissaient autours d'elle mais elle ne périt point. Le pont-levis était abbaissé. Elle couru et le passa avant que le herse ne tombe. Elle parcouru le pont levis, toujours sous le flèches, et le passa finalement. Elle s'enfonça dans un fourré proche de l'île d'Ythaq et prit repos en lui. Elle regarda le fort des erenold, le général d'Ythaq furibond hurlant sur ses hommes.
Soudain, elle prit peur : l'assassin était-il avec elle ?
Ce n'était plus son problème. Elle avait fait son devoir. S'il s'était fait tuer, tant pis pour lui. Ainsi était son éducation d'amazone : aider les faibles mais point se suicider pour eux.
Et ainsi était la loi dur forum d'edenia : ne pas prendre de décision pour les personnages des autres membres.
Elle espéra cependant qu'il avait pu se mettre à l'abris et qu'il pourrait continuer de tuer, pour le plus grand bien d'edenia. Quant à elle, elle avait accompli ce qu'elle voulait accomplir : l'espérance de l'éradication des seigneurs pour une union qui empêcherai les guerres.
Alors, elle alla vers les plages edeniennes. Ces plages même où avaient débarqué les amazones une semaine plus tôt environ. Ces plages où Vivien était mort, tué par son propre fils. Ces plages où les armée arrivèrent. Il y avait encore les débris du poste avancé. Il y avait encore le navire qui avait servi à l'expédition, quelques mois plus tôt.
Alors, elle entrprit de le piloter, seule. Elle avait apprit toute seule, en même temps que les autres filles, à piloter un bateau à voile. Alors, elle enleva l'ancre et partit. Loin. Vers celui qu'elle aimait. Mais avant, elle écrivit cette lettre :
Citation :
Cher seigneur Syllas Yvilas Kurtrard d'Erenold,
vous avez aidé Vivien de Lombarnières en dépit de son visage, selon ses dires, déchiqueté. Vous avez cependant commis l'immense traitrise de le prendre par lâcheté en votre château. Aujourd'hui, je pense que vous réglez la note : votre prisonnier c'est évadé grâce à moi. Il essaiera certainement de recommencer son attentat à la suite duquel il a été prit. Cependant, je n'oublie pas que vous avez aidé un homme blessé, physiquement et psychologiquement. Alors, je vous accorde ceci : le gouvernement parallèle de la cité de Yerous Halem, ancienne cité de Vivien. J'espère qu'ainsi, vous le ferez fructifier. Mais si jamais j'apprend que vous avez attaqué l'un des habitants ou quelque action lâche, je vous jure que vous vous en repentirez.

Le bateau partit, loin, vers l'horizon immense de la mer. Bientôt, on ne le vit plus de la terre d'edenia.
La lettre, elle, était restée sur la plage.
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Syllas d'Erenold

Syllas d'Erenold


Nombre de messages : 211
Date d'inscription : 17/08/2007

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MessageSujet: Re: la dernière action   la dernière action Icon_minitimeSam 5 Avr - 4:07

Le seigneur Syllas ramassa la lettre puis regarda vers l'horizon.
Plus rien, elle était partie.


"Bonne chance, madame".

Puis se retournant et, faisant signe à son général de le suivre, il repartit vers Ythaq.

"Que fait-on pour l'assassin ?" demanda le général.
-Laissez le tranquille. Peu importe qu'il recommence ou non. Je ne me laisserai pas avoir une deuxième fois.
-Et le fief de dame Eora ?
-Elle m'a demandé d'en prendre soin. Ce sera fait. Je ne penses pas qu'elle nous ait définitivement quittée..."
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