Il faisait chaud.
L'armée Erenold avait avancé trois jours durant avec les chevaliers de l'ordre teutoniques du baron de Salzstein. Aujourd'hui, ils étaient en vue de la cité d'Anarrow, ville forteresse frontalière du pays des Huars, en périphérie de la forêt sombre.
La guerre avait été déclarée depuis déjà 5 mois et une expédition avait été lancée depuis la capitale.
Il y avait un mois, les Erenolds étaient venus rejoindre les forces «civilisées» afin de les aider contre les Huars, barbares similaires aux Huantars mais plus développés.
Quelques brèves escarmouches avaient eu raison des forces sauvages dirigées vers la capitale et l'expédition allait bientôt donner l'assaut aux frontières Huars.
Syllas marchait devant ses troupes, épiant le général responsable de l'armée. Puis il fit signe aux troupes de s'arrêter et de monter le campement. Ils étaient arrivés.
Lorsque la nuit vint, Syllas alla se reposer, sachant que le lendemain allait être rude.
Le camp s'endormit peu à peu, surveillé par de nombreuses sentinelles.
Le lendemain, dès l'aurore, les troupes se préparèrent discrètement puis un cor s'éleva et l'armée partit à l'assaut. Pas de négociations, pas d'avertissements, la tactique préférée des armées impériales.
Sous une grèle de projectiles, l'armée atteignit les murs et y déploya les échelles puis les troupes tentèrent d'y prendre pied. Il ne fallut pas longtemps et les murs furent vite nettoyés de leurs défenseurs. Les portes furent ouvertes et le reste de l'armée s'enfonça dans la ville pour se livrer au traditionnel pillage.
Pendant ce temps, les troupes Erenolds, toujours menées par Syllas fonçaient vers l'église de la ville. Cette édifice contenait une relique très précieuse : d'anciennes cartes de navigations relatant la présence d'un autre continent, Edenia.
Beaucoup décrié comme un mythe, Syllas y croyait cependant. Après tout, c'était bien un de ses ancêtres qui les avaient dessinés après ses voyages.
Les portes de l'église furent défoncées et les soldats s'y engouffrèrent, écartant les prêtres du passage.
Enfin, Syllas s'approcha de l'autel et se saisit du coffre où reposaient les cartes.
Afin de tourner court aux protestations, les prêtres furent enfermés dans les sous-sols de l'église et Les Erenolds se dirigèrent vers la sortie.
Soudain, la sortie fut barrée par plusieurs silhouettes. Le général et sa garde venaient réclamer les cartes pour les ramener au roi.
«Merci, seigneur Syllas, de vous être occupé de ceci. Vous pouvez me les confier, je les mettrai en sûreté.
-Excusez moi général. Mais j'ai choisi de les garder. Elles me reviennent de droit.
-Aucunement ! Il me semblait bien que votre but divergeait du notre ! Mais peu importe, remettez moi ces cartes !»
Ce fut à ce moment que les troupes Erenolds chargèrent leurs anciens alliés pour dégager le passage. Il s'engouffrèrent dans la brèche ainsi créée et commencèrent à se diriger vers les portes de la ville.
Malgré les cris du général, il y parvinrent et, sur leurs montures, distancèrent très vite leurs poursuivants.
Ils arrivèrent au domaine côtier Erenold avant que les troupes du roi ne viennent les chercher et, en 3 jours, toute la population de l'ancien Ythaq partit sur les galions, ne laissant qu'un ville vide de toute vie derrière elle...
HRP : en attendant la suite et que le bug soit corrigé.
Je vous invite à faire de même.