Edénia
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 la relève

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Tsuki

Tsuki


Nombre de messages : 149
Date d'inscription : 04/01/2008

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MessageSujet: la relève   la relève Icon_minitimeSam 29 Mar - 7:52

Suite à la défaillance édénienne (sur laquelle, je ne m'étalerais pas), le sieur Merkann décida de donner la relève à son élève : XXXXX... Il l'emmena dans une forêt en montagne très lointaine. Il l'entraina, lui fit découvrir tout son savoir et bien entendu, lui apprit à apprivoiser son étalon pour en faire un compagnon des plus fidèle... (voir le rp de l'histoire de Merkann) Tous les jours, XXXXX escaladait, sautait, courait, galopait... Il n'arrêtait pas et devint un espion exceptionnel avec une répartie qu'aucun marchand ne pourrait berner !

Un jour, Merkann se dit qu'il était prêt et il décida de le lacher, de le laisser prendre la relève et diriger son royaume. Merkann ne l'avait pas choisi au hasard, il l'avait pris pour une bonne raison, il connaissait les dieux... Voici son histoire :

Il n'a pas vécu comme tout le monde, il sait qui il est, d'où il vient, et qui est sa famille, il n'en a certe plus, mais ils n'ont pas été tué, ils sont morts de vieillesse... Ils ont fait de lui ce qu'il est aujourd'hui, ayant donner allégeance au dieu, il finit par partir un beau jour, quittant ses racines et tout ceux qu'il aimait, c'est là que tout a commencé...

Parcourant les montagne d'Edénia en pleine nuit, un chant attira son attention, il s'approchait doucement, envouté par cette mélodie que chantaient des hommes et femmes... Tout les dieux étaient représentés au travers de ces hommes, puis le silence total, ils se mirent à genoux en cercle, les renards, les belettes et les bêtes alentours étaient comme inexistantes, le silence...


L'homme au centre commença à parler

Citation:
- j'ai longuement réfléchi et je suis sur que seul l'extermination de tous les hommes peut rendre notre vie aussi agréable qu'elle l'était autrefois, quand les hommes ne savaient rien et ne pouvaient rien faire.

-Groupons nous donc et entrons dans les villages avant le lever du soleil. Tuons les tous, homme et femmes, vieillards et enfants, et nous serons de nouveau libres et heureux à jamais.


La femme à sa droite, moins cruel et plus noble, répondit:
Citation:
« Nous avons, certes, tout à craindre, et nous ne pouvons nous résoudre à vivre dans les conditions actuelles, à cause des dangers qui nous menacent, mais nous ne pouvons attaquer ainsi à l'improviste.

Déclarons donc la guerre aux hommes et que ce soit une lutte ouverte et loyale. D'ailleurs, en unissant nos forces, il nous sera facile d'avoir le dessus. »


Un troisième pensa qu'il serait préférable d'attendre un peu :

Citation:
« L'hiver est proche, dit-il. Laissons le venir et, lorsqu'il sera à son apogée, que les rivières seront glacées et que la bise soufflera en rafales, unissons-nous pour abattre les maisons des hommes et pour éparpiller et détruire leur provision de bois.

Ils resteront alors exposés au froid et au vent du Nord et, pour que nous les aidions à s'abriter et à se chauffer, ils accepteront les propositions que nous leur ferons en vue d'adopter de nouvelles manières de vivre avec nous et de nous traiter. »


En entendant ces mots, le premier partit d'un grand éclat de rire :

Citation:
Fous que vous êtes ! Déclara t-il. Ils promettront, mais je connais la valeur des promesses ; elles seront oubliées dès que reviendront les beaux jours et les hommes ne penseront plus alors qu'a se venger du mauvais tour que nous leur auront joué. »


La discussion continua ainsi longtemps. Selon leur tempérament ou leurs dispositions, les uns proposaient une chose, les autres une autre.

Deux plus jeunes écoutaient. Ils n'approuvaient rien. Ils ne comprenaient pas bien pourquoi on s'en prenait ainsi, tout à coup, aux hommes. Ceux-ci n'étaient ils pas le plus souvent de bons voisins ?

Sans doute se montraient ils parfois plus habiles, mais cela était dû à leur intelligence. Il n'y avait chez eux ni méchanceté, ni intention de nuire, et en se montrant plus compréhensif, on pouvait facilement vivre en bonne compagnie avec eux.


Citation:
« Mes ancêtres et les hommes ont toujours été amis, dit l'un des jeunes. Jamais l'ombre d'une mésentente n'a troublé leurs relations et il m'est pénible de penser que nous pourrions continuer à vivre comme par le passé.

Pourtant, si vous craigniez vraiment les hommes, pourquoi ne pas les éloigner de nous sans attenter à leur vie ?

Offrons nous d'être des nôtres, pour une longue expédition qui les entraînera loin d'ici, de l'autre coté des montagnes.

Le panda m'a dit qu'il y avait là-bas de grands lacs, de belles prairies et d'immenses forêts, où ils pourraient être heureux.

Ils sont braves, ils aiment l'aventure, ils accepteront sans doute. Une fois là bas nous leur demanderons d'y rester et ceux d'entre nous qui le voudront reviendront vivre en paix.

C'est tout ce que je puis suggérer, car je ne désire pas considérer les hommes comme des ennemis et je refuse de m'associer à vous pour leur nuire. »

« Vous parlez comme un sot, répondit le vieillard. Vous voulez épargner les hommes et vous ne comprenez pas qu'ils sont à craindre, qu'ils nous conduiront graduellement à nôtre perte, en nous privant de tout ce qui nous est cher, y compris notre liberté et notre indépendance.

Votre idée de les abandonner dans la prairie au delà des montagnes est stupide. A peine serons nous partis qu'ils se mettrons en route pour revenir eux aussi dans leurs anciens villages afin de retrouver la forêt, le lac ou le cours d'eau qu'ils aiment parce qu'ils en connaissent chaque détour, chaque rive, chaque pierre.

Une fois de retour ils se vengeront et nous tuerons sans merci. »

L'homme nommé Gatar était resté pensif et silencieux.

Citation:
« Jusqu'ici, dit-il, je ne m'étais jamais rendu compte que j'étais différent des hommes. Je regrette d'avoir eu la faiblesse d'accepter de me joindre à vous pour une séance de conseil où ils n'étaient pas invités.

Ceci est un contraire à l'ordre établi, convenu entre nous après que le Grand Esprit nous eut tous réunis dans ce pays. Je crains fort que nous n'ayons à nous en repentir. Il me semble que les hommes nous ont toujours traités avec bonté et avec justice.

Lorsqu'il fait froid l'hiver et que nous manquons de nourriture, ne nous ont-ils pas acceptés dans leurs maisons et n'ont-ils pas partagé leurs provisions avec nous ? Sans eux, certains d'entre nous n?auraient pu résister au vent du Nord ni aux rigueurs de la mauvaise saison.

Reconnaissez que jamais un homme n'a refusé d'aider leur dieu. Il est certain que nous leur avons appris beaucoup ; jusqu'ici cela ne nous a guère vraiment porté préjudice. Nous envions leur intelligence, mais ce n'est pas une raison pour vouloir les exterminer.

Je ne peux pas et je ne veux pas être des vôtre, si vous persistez à vous liguer contre nos amis et je vous préviens que si vous décidez de leur faire du mal, je quitterai le conseil ; j'irai les prévenir du danger qui le menace, et en cas de besoin, je les aiderai à ce défendre contre vous. »

Ces paroles déclenchèrent une certaine confusion dans l'assemblée.

Les deux plus fâchés parmi eux étaient la femme blonde et l'homme agé, qui traitèrent Gatar de poltron et de traître.


Citation:
« Vous êtes grisé par les louanges et les flatteries des jeunes filles et enfants, reprit le premier. Les femmes vous demandent de veiller sur leurs papooses et vous le faites. Vous laisser les petits vous tirer sur la queue.

Vous aimez les hommes et vous n'osez rien leur refuser. Vos complaisances font de vous un être méprisable.

Vous vous êtes vendu pour des gâteaux de mais desséchés et rassis trop dur pour les dents de ceux qui se disent vos amis, et qu'ils vous donnent parce qu'ils ne peuvent les manger, ou parce qu'ils en ont trop.

Une flatterie vous fait perdre toute dignité et tout bon sens. »


Ces paroles prononcés par l'homme à la chevelure bolnde et plus encore le ton haineux avec lequel elles furent prononcées, soulevèrent un mouvement général. Chacun voulut dire son mot, approuvent ou désapprouvent selon le cas.

A peine avait il fini de parler que le Grand Esprit se trouva tout d'un coup debout au milieu d'eux. Nul ne l'avait vu venir, nul ne sait comment il vint. Calme et majestueux, il s'assit au centre du cercle qui se forma autour de lui et il dit :


Citation:
« le bruit de votre discussion est venu jusqu'à moi. C'est avec tristesse que je vous ai écouté du haut du céleste terrain de chasse. J'ai pensé qu'il fallait que je descende parmi vous, afin de remettre les choses au point.

Je vois que désormais, les relations qui existaient autrefois entre les hommes et vous ne peuvent continuer et je le regrette. J'aurais aimé vous voir tous heureux et j'avais espéré que vous sauriez mieux vous comprendre et vivre en paix, en attendant de venir ne rejoindre dans les terres de l'au-delà.

Puisque cela est impossible, je me trouve dans l'obligation de tout changer. Désormais, vous ne pourrez plus les voirs, leur parler, seul XXXXX qui vous regarde depuis des heures pourras, Gatar pourra être vu par une partie des hommes seulement, vous êtes les dieux et vous les serez toujours, XXXXX sera votre intermédiaire, votre ami, votre frère.


Ayant dit cela, le Grand Esprit disparut on ne sait comment. La place qu'il occupait resta vide, et les dieux, consternés, se dispersèrent en silence. Lorsque peu à peu, ils se hatèrent enfin à aller de nouveau roder près du village, ils ne voyaient plus les hommes.

Les hommes ne les voyaient plus et avaient appris à se méfier d'eux.


Ne comprenant pas ce qu'il s'étais passé, XXXXX décida de continuer sa route. ses soirées, ses nuits et ses journées sont hantés par ces êtres par ces voix, ils l'ont éduqués sur leur vision du monde, sur leur principe, l'ont appris à voir au dela de sa conscience et finirent par lui donner le nom de XXXXX...

Nul ne sait si cette scène se passa réellement mais qu'oi qu'il en soit, XXXXX, voua un culte fanatique à Gatar et Merkann était persuadé qu'il avait la faveur des dieux...
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