Ceux qui me connurent.

29 Mars 1208. Forge pillée de l'Incomparable.
Eora et Elisabeth marchaient dans les décombres de la forge pillée. Elles trouvèrent un carnet. Voici ce qu'elles purent lire :

Citation :

Récapitulatif des connaissances qui sont miennes :
Gilles de Lombarnières : mon père. Né en 1139, il rejetai toute autorité, hormis évidemment celle de sa mère. En 1163, il se marie avec ma mère. Ses connaissances sont immenses : il sait forger des armes et s'en servir, survirvre dans une forêt pendant plusieurs années, se cacher en cas de traque, faire plein de choses avec les moyens du bord. Il nous a appris tout ça, moi et mon frère.

Eora : amazone extrêmement belle. Je fis sa connaissance en 1183, lors d'une excapade scientifique avec mon demi-frère Gontrand. En tant qu'amazone, elle sait se battre comme aucun homme, tirer à l'arc et poser des pièges, connaissances que ses congénères me firent partager.

Gontrand : mon demi-frère. J'ai vécu longtemps avec lui. Notre séparation en 1187 lorsque j'ai quitté le pays des amazones a été rude, surtout pour moi. Il ne connait pas les conditions dans lesquelles il fut adopté. Il ne sait pas non plus que ses parents ont été décapités, ni qu'il est en grand danger en terres continentales, même en édénia.
Lui et moi avons été éduqués aux armes par mon père.

Charles d'Arasmon : Jeune homme detestant lezs combats suite aux horreurs dont il a été témoin pendant les croisades. Lui aussi garde des marques de cette boucherie : sa blessure au mollet, transpercé d'une flèche lors de notre fuite. Je l'ai rencontré ce jour là, d'ailleurs. C'est lui qui, au péril de sa vie, m'a fait sortir des pays arabes. Il s'est marié à Elisabeth de Vaganaught, qui le croit aussi inoffensif qu'un ver de terre. Tout le monde, en édénia, le croyait ainsi. Il a toujours sut, depuis les croisades, se battre à main nues, mais il déteste les épées depuis cette période. Je ne pense pas qu'il meure un jour. Mais si on le tue, je tuerai ceux qui l'ont tué car se serait par lâcheté.

Elisabeth de Vaganaught : anglaise fort belle et très cultivée. Son éducation anglaise la rend très intriguante. Elle peut être douce comme un agneau comme elle peut être féroce comme un tigre.

Aïsha : fille de l'émir Ben Kalish Ezab, femme arabe d'une beauté époustouflante. Elle mit au monde mon fils. Je ne saurai probablement jamais comment il se nomme.

Eragon de Vark : jeune homme très bien. Très bon en diplomatie mais piètre combattant (à mes yeux), il est parfaitement normal, contrairement à moi. En fait, il est mon opposé. Paradoxalement, c'est peut-être en partie pour cela que nous sommes amis. Nous nous sommes alliés après une guerre idiote. En fait, nous ne nous sommes jamais vraiment mis d'accord sur qui était le vainqueur. En fait, nous n'en avons jamais discuté. Je pense cependant que c'est moi.

MOI : je nais en 1169. Je passerai les détails de mavie. Seulement, il faut noter que j'ai connu des amazones et que j'ai paricipé à la troisième croisade, sous les ordres de différents commandants. Ma haine viscérale envers les autres hommes se fit durant cette période. Je suis passé de croisé à compatissant arabe puis de compatissant arabe à prisonnier des arabes. Je porte une lourde signature des supplices qu'ils me firent subir : je ne quitte jamais mon casque pour cacher l'horreur de mon visage : en 1190, ils me fouettèrent le visage en même temps qu'ils me le brulaient. Je fus à jamais défiguré. De plus, ils pratiquèrent diverses incisions dans mes muscles. Ces tortures, au lieu de m'affaiblir, m'ont au contraire renforcé. C'est durant la croisade que je fis connaissance d'Aïsha.